dimanche 15 janvier 2012

mes tentations de lecture... La seconde vie d'Abram Potz de Foulek Ringelheim

tentatrice :  "Si vous ne connaissez pas cette petite perle d'humour, je vous recommande La seconde vie d'Abram Potz du très sérieux magistrat Ringelheim"... http://litteraturebelge.blogspot.com/2012/01/podcasts-bernard-dan-presente-foulek.html

Originaire d'Ougrée, où il est né en 1938, Foulek Ringelheim vit aujourd'hui à Bruxelles. Après des études de droit à Liège, il obtient une licence en criminologie à l'ULB et exerce le métier d'avocat jusqu'en 1977, avant de devenir magistrat. Membre du Conseil supérieur de la Justice, Foulek Ringelheim est l'auteur de nombreux articles traitant du droit et de la justice.

bibliographie

  • Amour sacré de la justice - A la recherche d'une introuvable, Labor, 1998.
  • Le juge Goth, roman, Editions Luc Pire, 1999.
  • La seconde vie d'Abram Potz, roman, Editions Luc Pire, 2003.



La seconde vie d'Abram PotzLa seconde vie d'Abram Potz de Foulek Ringelheim
" J'ai tué un homme qui ne m'avait rien fait. Moi ! Moi, Abram Potz, de mes mains crevardes et frigides, sans mobile apparent, j'ai jeté un homme à la mort. J'ai aboli une âme. Et voici que ce premier crime m'apporte, je ne dirai pas la joie de vivre - je n'en demande pas tant -, mais une raison de différer mon trépas. Je suis moins pressé de mourir, je sens en moi une alacrité nouvelle... " 
Abram Potz, psychanalyste juif ashkénaze au rancart, vieillard disloqué, à la mémoire vacillante mais perverse, au sexe grabataire mais têtu, promène sa décrépitude dans les rues de Paris. Il observe avec une délectation amère la répulsion et l'effroi que, partout, son apparition suscite. Et il ricane : Ô jeunesse ennemie ! 
Pour se venger de sa déréliction et conjurer le désespoir, il se lance en claudiquant dans une carrière d'assassin. Il ambitionne le titre de doyen d'âge des tueurs en série. Il tue comme il peut, au hasard, sournoisement, en toute impunité car l'imminence de sa mort l'a rendu inaccessible au châtiment judiciaire. Il rêve d'un procès d'assises en guise de cérémonie des adieux, où, face à une société ingrate, il proclamerait les droits de l'homme vieux. 
Ses confessions nous plongent, avec un cynisme attendrissant et un humour implacable, dans les affres de la vieillesse...




voilà un livre qui me semble bien séduisant...

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